Après la perte de mes chats Wifi et Garfield à quelques semaines d’écart, j’ai compris ce qui reste de mes chats disparus, pour toujours. Ces émotions et ces sensations, je vais les partager avec vous. Le 30 mai dernier, Wifi nous a quitté, mon compagnon âgé de 18 ans. Six semaines plus tard seulement, c’est Garfield, son frère, qui est parti à son tour. Deux frères, deux présences quotidiennes, disparus en l’espace de quelques semaines… Autant vous dire que le vide était abyssal à la maison pour toute la famille.

Dans ce silence étrange qui suit le départ d’un chat, et encore plus de deux chats, insconsciemment j’attendais des bruits familiers chaque jour. Plusieurs fois, je me suis surpris à attendre qu’une patte gratte à la porte, du suivi d’un regard insistant au moment où je m’asseois dans mon bureau. J’ai attendu aussi un petit miaulement exigeant devant la baie vitrée de la cuisine. Mais plus rien ne venait. C’est comme si la maison respirait autrement.

Mon troisième chat Sacha, plus jeune, était lui-même plus silencieux. Il était sans doute perturbé par ces deux absences. Ce vide, je sais que beaucoup d’entre vous l’ont ressenti à la perte d’un chat. Vous êtes nombreux à m’en avoir parlé dans vos messages, vos commentaires et dans les échanges en formation. Je vous comprends et j’aimerais vous apporter ces quelques mots aujourd’hui car ils vont vous servir, à mon avis, pour traverser cette épreuve. Dans tous les cas, quelle que soit votre situation, à la fin de ce sujet, j’espère que vous apprécierez encore plus le fait d’avoir votre chat à vos côtés.

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Pourquoi la perte d’un chat est un deuil à part entière

Quand un chat décède, vous êtes étranglé d’émotions. Vos proches le remarquent naturellement et essaient de vous apporter du réconfort. Certains vous disent maladroitement : « Ce n’était qu’un animal… » et vous ne leur en voulez pas.
Mais vous le savez, nous le savons, un chat, ce n’est jamais « juste un animal ». C’est une présence au quotidien, une âme familière, un compagnon silencieux qui connaît vos habitudes par cœur. C’est un membre de la famille à part entière.

Mes chats, les frères Wifi et Garfield, par exemple, avaient leurs rituels bien ancrés :

  • Wifi me suivait dans toutes les pièces, comme pour vérifier que je n’oubliais rien. Et quand j’étais absent, il agissait de la même manière avec chaque personne à la maison.
  • Garfield, plus timide et plus anxieux, restait en sentinelle au salon, en retrait, comme s’il veillait sur la maison.

L’équilibre de vie

Quand ces rituels disparaissent du jour au lendemain, c’est tout un équilibre de vie qui s’effondre. Vous ne perdez pas seulement un chat : vous perdez vos repères, votre confident discret, ce chat qui vous accueillait chaque matin et chaque soir à sa manière. Wifi était très expressif, son frère Garfield était beaucoup plus réservé, chaque chat est différent. Cela ne change rien au fait que c’est une perte qu’il est bon d’analyser.

Je pense que la perte d’un chat est un deuil à part entière. Elle provoque un choc émotionnel. Je vous parlais de silence pesant, l’absence d’un regard intense ou d’une démarche familière. C’est un bouleversement du quotidien : la maison ne résonne plus de la même façon, les habitudes changent brutalement. Pour tout vous dire, chez nous, nous avons ressenti un vide affectif profond. Nous avons réalisé à quel point nos chats occupaient une place unique, impossible à remplacer.

Exprimer vos sentiments les plus profonds

Après la perte de Wifi et Garfield, je retiens qu’il est bien de ne pas avoir peur de vivre ce deuil pleinement. Pleurer, ressentir un manque, parler à votre chat disparu… tout cela, c’est normal. Ce n’est pas de la faiblesse, si jamais vous vous surprenez à penser cela de vous. Ce manque, ces émotions, ce deuil à vivre, c’est la preuve que votre lien avec votre chat était réel, fort et précieux.

Et ce lien, même après la mort, ne disparaît pas, à mon avis. Il se transforme. Au cœur de ce vide, j’ai compris qu’il fallait que je trouve un sens, un fil auquel me raccrocher. Parce que rester seul face à l’absence de Wifi et Garfield me semblait pénible chaque jour. Alors, dans ces moments où le silence devenait trop lourd, j’ai fait ce que beaucoup d’entre vous m’ont confié avoir déjà fait : parler à mon chat. Et c’est ainsi qu’est née une promesse, simple mais vitale, que j’ai adressée à Wifi dans ses dernières heures.

La promesse faite à Wifi

Le soir où j’ai compris que Wifi vivait ses dernières heures, tout s’est figé. Le dernier rendez-vous chez le vétérinaire était fixé au lendemain. J’ai senti que sSon souffle était plus court, son regard plus profond, presque comme s’il savait ce qui allait arriver avant moi. J’étais là, assis à côté de lui, la main posée doucement sur son pelage qui avait déjà perdu un peu de sa chaleur.

À ce moment précis, une seule pensée m’a traversé : « Je ne peux pas te laisser partir comme si tu n’avais jamais existé. ». Alors je lui ai fait une promesse. Une promesse simple, mais immense pour moi : raconter son histoire et veiller à ce qu’il continue de vivre dans mes mots et dans peut-être dans votre cœur en ce moment-même.

Mon chat, je te promets …

Je voulais que Wifi ne disparaisse pas une seconde fois, dans l’oubli. Je voulais que son caractère de petit aventurier, ses yeux brillants qui savaient me fixer jusqu’au fond de l’âme… continuent de résonner. Et cette promesse, je l’ai tenue en écrivant. Chaque phrase était comme une caresse. Chaque souvenir couché sur le papier me donnait l’impression qu’il était encore là, juste derrière mon épaule, comme il l’avait fait tant de fois pendant mes journées de travail.

La prochaine fois que vous parlerez à votre chat, je vous recommande de lui faire une promesse. Qu’il soit encore là ou déjà parti, promettez-lui de garder vivants vos souvenirs communs. Cela peut prendre la forme d’un carnet de mémoire, d’un album photo, ou même d’un rituel que vous répétez chaque année en son honneur. Car une promesse, même silencieuse, peut devenir un pont entre le présent et l’absence.

Ce qui reste vraiment

Au fil des semaines qui ont suivi leur départ, j’ai compris quelque chose de fondamental : mes chats ne m’avaient pas quitté complètement. Leur absence était bien réelle, douloureuse, mais il restait… une présence autrement.

Avec Wifi, c’est son énergie d’explorateur qui m’accompagne encore. Chaque fois que je passe une porte entrouverte, je souris en imaginant sa petite tête surgir, ses yeux curieux prêts à inspecter la moindre nouveauté. Il avait ce don pour transformer le quotidien en terrain d’aventures. Aujourd’hui, ces souvenirs continuent de m’apprendre à cultiver cette part de curiosité dans ma propre vie.

Avec Garfield, c’est une autre force qui reste : sa sérénité. Lui qui pouvait rester des heures sur le même coussin, imperturbable face au chaos du monde… Quand je traverse une journée compliquée, il me suffit de repenser à son calme olympien pour retrouver un souffle de paix. Comme s’il me soufflait encore : « Rien ne sert de courir, reste posé. »

C’est ça, ce qui reste vraiment après la perte d’un chat

  • Leurs habitudes qui deviennent des madeleines de Proust (un bruit de gamelle, une chaise laissée vide). Essayez d’identifier dès maintenant ces habitudes avec votre propre chat.
  • Leurs traits de caractère qui continuent de vivre en nous, notamment la patience. Je vous l’ai souvent confié, mes chats représentent l’école de la patience. Vivre avec un chat et lui prêter attention, c’est apprendre à vivre dans la sérénité à force de patience. C’est en tous cas mon ressenti sur les leçons de vie de mes chats.
  • Leur empreinte invisible, c’est ce qui reste après leur décès. Cette empreinte façonne notre quotidien même après leur départ.

Autre élément de ce qui reste pour toujours après le décès d’un chat, ce sont toutes ces traces positives. Je vous recommande de les identifier dès maintenant et de vous en imprégner en toute conscience. Pendant le deuil, chaque fois qu’un souvenir surgit, au lieu de le repousser parce qu’il fait mal, accueillez-le comme une visite précieuse. Vous verrez qu’avec le temps, la douleur laisse peu à peu la place à une forme de gratitude : celle d’avoir eu la chance de partager un bout de vie avec un chat aussi unique.

De la promesse au livre

L’écriture sur mes chats disparus m’a fait du bien ces derniers mois. Au début, je n’écrivais que pour moi. Quelques phrases notées à la va-vite, comme pour retenir Wifi un peu plus longtemps. Puis des pages entières se sont succédées. Garfield venait s’inviter en souvenir, lui aussi. Très vite, je me suis aperçu que ces mots n’étaient pas seulement une consolation personnelle. Ils devenaient quelque chose de plus grand.

Car depuis 2012, avec LaVieDesChats, vous m’avez souvent confié vos propres histoires. Vos joies, vos rires, mais aussi vos larmes quand venait le moment du dernier adieu. En écrivant, je n’étais plus seulement avec Wifi et Garfield : je pensais aussi à vous, à toutes ces familles de chats qui ont déjà traversé la même épreuve. Tout à l’heure, je vous inviterai à relire les commentaires de certains sujets de laVieDesChats, ils sont tous poignants. Cela va vous faire du bien de savoir que vous n’êtes jamais seul dans ce type d’épreuve.

C’est ainsi que ma promesse s’est transformée en projet puis en livre

Ce livre s’appelle Les chats ne meurent jamais vraiment, ce n’est pas uniquement le récit de mes chats. C’est une expérience que je partage avec vous, dans l’intention de vous aider.

  • Je vous le redis mais cela me semble utile : « Vous n’êtes pas seul ».
  • Après une courte analyse, je propose des clés pour comprendre ce que vous traversez.
  • Et le plus important à mes yeux, c’est ce qui reste après le décès d’un chat. Reconnaître l’héritage affectif d’un chat, c’est transformer la douleur en hommage vivant. J’espère que vous vivrez cette épreuve sous cette forme car pour moi, elle m’a fait du bien.

Dans ces pages, je raconte Wifi et Garfield, mais je parle surtout de ce lien indestructible avec nos chats. Un lien qui ne s’arrête pas à leur dernier souffle, mais qui continue autrement.

Merci de m’avoir suivi jusqu’au bout dans ce sujet très sensible de la relation avec un chat. Dites-moi juste un mot en commentaire. Un mot partagé, je pense que c’est déjà alléger la douleur. Merci pour tout ce que vous faites pour votre chat.